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Maroc: Le projet de la Code de la Famille
Le projet de nouveau Code de la famille marocain, qui réforme en profondeur la situation de la femme dans le royaume, a été adopté vendredi à l'unanimité par la chambre des répresentants, a constaté l'AFP.
"L'ensemble du projet a été adopté à l'unanimité", lors de cette séance plénière, a déclaré le président de la Chambre des représentants, Abdelouahed Radi sous les applaudissement des députés.
Pour être définitivement adopté par le parlement, le nouveau Code de la famille doit encore être soumis à la Chambre des conseillers (Sénat).
Ce projet, annoncé le 10 octobre par le roi Mohammed VI, place notamment la famille "sous la responsabilité conjointe des deux époux", pose de sévères conditions à la polygamie et à la répudiation et porte à 18 ans au lieu de 15 ans l'âge légal du mariage des femmes.
Avant le vote, le groupe d'opposition du parti islamiste Justice et développement (PJD) a renouvelé sa proposition d'amendement de l'article 25, visant à maintenir le principe de l'autorisation d'un tuteur pour le mariage des femmes même majeures.
"Autoriser la femme à se marier sans l'aval d'un tuteur risque d'exposer celle-ci à des problèmes de société", a estimé un député du PJD. Comme lors des discussions en commission, cette proposition a été rejetée.
La Commission de la justice,s représentants avait adopté à l'unanimité ce projet avec 110 amendements proposés par les différents groupes parlementaires.
Les amendements ont porté sur des "précisions au niveau de la linguistique et de la terminologie", avait indiqué le président du groupe PJD à l'assemblée, Abdallah Baha.
Pour M. Baha, "le discours royal (du 10 octobre) a constitué une référence qui a guidé les discussions générales autour de ce projet et ce, tout au long des travaux de la commission".
L'ensemble des formations politiques - y compris les islamistes du (PJD), avaient accueilli favorablement le projet de nouveau code, dès son annonce par le roi du Maroc. Certains partis l'ont qualifié de véritable "révolution".
Le nouveau Code de la famille consacre l'égalité entre l'homme et la femme au Maroc, alors que l'ancien code maintenait les Marocaines dans un statut de "mineures", ont estimé les organisations féminines du royaume.
© Copyright AFP
Ce projet, annoncé le 10 octobre par le roi Mohammed VI, place notamment la famille "sous la responsabilité conjointe des deux époux", pose de sévères conditions à la polygamie et à la répudiation et porte à 18 ans au lieu de 15 ans l'âge légal du mariage des femmes.
Avant le vote, le groupe d'opposition du parti islamiste Justice et développement (PJD) a renouvelé sa proposition d'amendement de l'article 25, visant à maintenir le principe de l'autorisation d'un tuteur pour le mariage des femmes même majeures.
"Autoriser la femme à se marier sans l'aval d'un tuteur risque d'exposer celle-ci à des problèmes de société", a estimé un député du PJD. Comme lors des discussions en commission, cette proposition a été rejetée.
La Commission de la justice,s représentants avait adopté à l'unanimité ce projet avec 110 amendements proposés par les différents groupes parlementaires.
Les amendements ont porté sur des "précisions au niveau de la linguistique et de la terminologie", avait indiqué le président du groupe PJD à l'assemblée, Abdallah Baha.
Pour M. Baha, "le discours royal (du 10 octobre) a constitué une référence qui a guidé les discussions générales autour de ce projet et ce, tout au long des travaux de la commission".
L'ensemble des formations politiques - y compris les islamistes du (PJD), avaient accueilli favorablement le projet de nouveau code, dès son annonce par le roi du Maroc. Certains partis l'ont qualifié de véritable "révolution".
Le nouveau Code de la famille consacre l'égalité entre l'homme et la femme au Maroc, alors que l'ancien code maintenait les Marocaines dans un statut de "mineures", ont estimé les organisations féminines du royaume.
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